top of page
Rechercher

Une honte pour la République


Dessin de presse titré "Le barrage contre le Rassemblement National" représentant un barrage qui fuit s'apprêtant à se déverser sur une personne en migration
Urbs / Sud Ouest

« Quotas migratoires, durcissement du regroupement familial, de l'accès à la nationalité française et à certaines allocations, régularisation exceptionnelle des travailleurs sans papiers dans certains métiers, délit de séjour irrégulier rétabli, éloignement facilité en cas d'infractions graves... », cette liste macabre de mesures ne fait pas une loi, mais une honte pour notre République.


La perspective initiale de suppression de l’Aide Médicale d’État a été le premier signal. Plus qu’une attaque au droit fondamental de la santé, c’est une vision exclusive laissant penser qu’il y aurait « leur » santé, et la « nôtre » alors même que les textes en vigueur en France sur les Droits de l’Homme stipulent que tout individu doit avoir accès aux soins quels que soient son origine et son statut.


Isoler et précariser des personnes en situation de handicap, supprimer les APL à des familles entières, c’est bafouer notre devise qui prône l’Égalité et la Fraternité. Qu’en reste-t-il quand une loi suggère que les Droits de l’Homme doivent avoir une « préférence nationale » au lieu d’être les droits de toutes les femmes, de tous les hommes ?


À l'ère du soupçon et du mépris, je préfère celle de la solidarité et de l'humanité, des projets comme celui d'un revenu d'autonomie derrière lequel j'ai appelé à se réunir au CESE en novembre dernier.


Nous voilà dans une situation où nous ne devons plus seulement garantir les droits universels, mais d’abord nous battre pour les protéger de dangereuses logiques électoralistes, financières et/ou xénophobes.


Plus que jamais, nous touchons du doigt une France qui risque de voir revenir, blanchies, les idées de Vichy.



Dessin - Urbs pour Sud Ouest

  • Facebook
  • YouTube
  • Instagram
bottom of page