Jean-luc gleyze

Une grande hésitation en 2004 avant de me présenter comme conseiller général de Captieux, le canton alors le moins peuplé de Gironde : 2.300 habitants !

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D’entrée, la présidence d’une commission « économie » m’était proposée. Je me sentais bien « bleu » pour cette responsabilité…

4 années de terrain et d’apprentissage, puis la proposition, par Philippe Madrelle, d’une vice-présidence économie/agriculture/ tourisme. J’en avais refusé deux auparavant, ne me sentant pas à la hauteur des sujets.

En 2015, c’est un nouveau canton de 40.000 habitants avec Langon pour chef-lieu, et désormais un binôme de conseillers départementaux : celui que nous constituons avec Isabelle Dexpert, auparavant conseillère générale de Villandraut, une chance pour moi, un même engagement pour l’action publique, une complicité qui traverse les années.

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Mais c’est aussi l’inattendu, l’imprévisible, une forme de destin qui vous tombe dessus sans avertir : à 4 jours du 2ème tour des élections, la demande pressante de collègues pour prendre une présidence non désignée jusqu’à ce moment-là. Une semaine plus tard, après une décision prise sans avoir le temps de la réaliser, c’est l’investiture dans l’hémicycle du Département de la Gironde.

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20 ans de mandats, des projets, des réalisations, des rencontres, des crises, des équipes d’élus et d’agents, des valeurs portées avec conviction, un temps qui ne nous appartient plus, et des moments étonnants : inaugurer une île, redonner à un faucon la liberté, sauter en parachute, assister au moment de présentation de l’expérimentation du revenu de base à l’Assemblee Nationale, ou rencontrer le Roi d’Angleterre …

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Avec toujours, chevillé au cœur, l’attachement à la Gironde, à ses terroirs si différents, à ceux vers lesquels nous devons d’abord porter nos efforts, aux Girondines, aux Girondins, à celles et ceux qui ont plus besoin que d’autres de notre protection.

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À ces échanges avec des personnes handicapées qui nous donnent de formidables leçons de vie, ces personnes âgées qui veulent rester des citoyens à part entière, ces personnes aux parcours cabossés qui ne perdent pas courage, ces enfants abîmés qu’il faut aider à reconstruire, ces femmes, ces hommes, qui sont autant de visages de notre Gironde et qui, par leur mélange générationnel et culturel, en font toute la richesse.

Merci à toutes celles et tous ceux qui m’ont accompagné durant ces 20 années, sans oublier ma famille qui, avec abnégation, supporte depuis lors mes si nombreuses absences. Et merci par avance à celles et ceux qui seront à mes côtés pour la suite !