A 800 ans d’intervalle, son terrible incendie éclaire aussi de sa lumière de feu, des femmes et des hommes.
Autrefois, celles et ceux qui l’ont construite : des architectes, des manœuvres, des hommes de corvée, des apprentis, des centaines d’ouvriers spécialisés et des bénévoles, guidés par les maîtres qui dirigeaient la construction : le Maçon, le Menuisier, le Verrier…
Un grand nombre de femmes, selon leurs forces et leurs talents, participaient aussi à sa construction : certaines réalisaient le mortier, d’autres le plâtre, d’autres encore les décors…
Aujourd’hui, celles et ceux qui ont tout fait pour la préserver : ce corps des sapeurs-pompiers, toujours dévoué, toujours engagé au péril de sa vie, qui n’a pu faire face à la violence des flammes, mais qui a malgré tout sauvé la structure de l’édifice, permettant d’espérer sa reconstruction demain.
A 800 ans d’intervalle, celles et ceux qui sauvent font écho à celles et ceux qui ont bâti.
A toutes ces femmes et à tous ces hommes, à ce pompier sérieusement blessé dans l’incendie, je voulais rendre hommage, au delà de la tristesse que nous fait éprouver ce morceau de France meurtri.