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#RespecteTonMaire


Sur 3 812 élus municipaux ayant répondu à la consultation nationale lancée par le Sénat, 92% rapportent avoir déjà été victime de violence. Dans le même temps, les Français restent profondément attachés à leur Maire : 71% d’entre eux déclarent lui faire confiance.


La contradiction entre ces deux chiffres n’a rien d’anecdotique ni d’incohérent. Elle traduit la relation particulière qu’entretient un élu local avec ses administrés. Vers qui se tournent-ils en cas de difficulté dans leur vie quotidienne ? Quelle porte peuvent-ils pousser pour obtenir une aide ? L’élu local, et en premier lieu le Maire, est souvent le seul qui soit accessible, le seul qui reste « à portée d’engueulade ».


Cette relation de proximité, qui fait tout le charme du mandat d’un élu local, en fait aussi le destinataire de toutes les frustrations. Sans distinction du rôle et des compétences de chacun, notamment entre ce qui relève de l’État ou de leurs actions de terrain, les élus locaux doivent endosser des griefs qui ne relèvent pas de leur responsabilité : retrait des services publics des territoires, dégradation de la protection sociale, décisions nationales voire européennes qui déplaisent à leurs administrés, etc.


Premier partenaire des communes, le Département se tient depuis toujours aux côtés des Maires pour les accompagner dans leurs missions. Je tiens à saluer leur engagement au quotidien, leur investissement au service des habitants et leur disponibilité de tous les jours, allant bien au-delà des compétences qui leur sont attribuées.


Parce qu’ils sont les premiers maillons de la République, l’État ne peut pas laisser les Maires porter seuls la responsabilité de l’action publique. Il doit les protéger et les accompagner dans l’exercice de leur mandat, renforcer leurs moyens d’actions, car pour beaucoup ils sont aussi les derniers maillons de la République.

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