... et qu’il avait quitté la salle quelques minutes pour se reprendre.
Un discours qui, tout simplement, était un plaidoyer en faveur de la liberté que notre société doit offrir, chaque fois que cela est possible, aux personnes en situation de handicap : avoir un logement, vivre en couple, avoir des enfants, pratiquer des activités de loisirs...
Elle n’a pas pu me parler, mais elle me l’a fait dire : « J’ai été très touchée par ce qu’il a dit. Ça m’a permis de me retrouver dans beaucoup de choses que je n’ai pas pu exprimer lors de mon intervention. Ça me réchauffe le cœur ». On m’a dit qu’elle avait les larmes aux yeux et que j’avais fait bouger beaucoup de choses en elle.
J’avais simplement dit qu’une femme victime de violences conjugales doit être accompagnée pour retrouver ses droits, qu’elle doit pouvoir reconstruire « le fil de soi », pour ne plus dire, comme elle : « je me sentais écrasée, je n’existais plus ».
Autant que lui le matin, autant qu’elle l’après-midi, sans aucun doute, leurs témoignages m’ont profondément ému.