Après la Suède il y a quelques semaines, c’est au tour de l’Italie de connaître une progression spectaculaire de l’extrême-droite dans les urnes. Héritier du fascisme, le parti arrivé en tête est connu pour ses positions racistes, xénophobes et homophobes.
Conceptions rétrogrades, rejet des différences, visions sectaires de la culture, repli identitaire, opposition au droit à l’avortement et au mariage homosexuel, adhésion aux théories complotistes du grand remplacement et du repeuplement … l’arrivée au pouvoir de ces fanatiques constitue un retour en arrière considérable pour les droits humains en Italie.
Une nouvelle leçon, venue cette fois d’un pays voisin, qu’aucun droit n’est acquis définitivement et qu’il nous appartient de les défendre. Car, ne nous voilons pas la face, la France n’est pas à l’abri d’une telle dérive néfaste.
Renouveler cette alerte aujourd’hui, journée mondiale du droit à l'avortement, n’est pas anodin. Comme aux Etats-Unis encore récemment, ce droit gagné de haute lutte par les femmes est toujours un des premiers menacés lorsque les conservatismes arrivent au pouvoir.