Environ 30% de transports relèvent de ces situations, ce qui prouve des déficiences de régulation du centre 15.
Par ailleurs, les temps d’attente aux urgences ont augmenté très sensiblement depuis la pandémie : la faute non pas aux soignants, mais bien à l’organisation générale des services de santé, qui manquent de moyens humains et de lits disponibles.
Le SDIS33 a bien augmenté ses effectifs de 120 pompiers, grâce au financement volontaire du Département de la Gironde, de Bordeaux Métropole et des communautés de communes girondines, mais ces défauts importants de fonctionnement du système de santé et des urgences rendent la sollicitation opérationnelle difficilement supportable.
Nous attendons donc que l’Etat prenne pleinement ses responsabilités, afin que nous puissions assumer correctement les nôtres.