Tous les jours, et plus encore en période de crise, les services d’aide à domicile jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement des personnes âgées et en situation de handicap chez elles.
Pour certain.e.s, l’auxiliaire de vie est la seule personne qu’ils ou elles voient dans la journée. Au-delà des services qu’elle rend au quotidien, elle assure une présence humaine qui rassure, sécurise, réconforte.
Elles - parce qu’il s’agit en grande partie de femmes - sont les plus à même de repérer les situations de fragilité, d’isolement ou de perte d’autonomie, et d’opérer un lien précieux avec les services médicaux.
Sans leur mobilisation quotidienne, le bilan humain de la crise aurait été plus lourd et le vécu du confinement plus pénible pour toutes les personnes qu’elles accompagnent au quotidien.
Elles méritent toute notre reconnaissance et tout notre soutien !
La promesse d’une prime annoncée par le Premier Ministre est une générosité facile, à faire payer par le portefeuille des Départements. C’est une cerise qui vise à compenser le gâteau qu’elles n’auront pas : celui d’une revalorisation salariale.
Alors, le Département de la Gironde fera un autre choix : celui de s’engager sur le long terme à une revalorisation de ce métier via une hausse de 11,3% du tarif horaire. C’est ce que je proposerai lors de la prochaine séance plénière.
Des conventions seront ensuite signées avec les structures concernées pour que cet effort financier soit effectivement consacré à des hausses de salaires pour les intervenant.e.s à domicile.
Une façon de traduire les applaudissements des Girondin.e.s chaque soir, en une reconnaissance concrète et durable de la profession. Un engagement réel, plutôt qu’une promesse facile !
